Au fil des salles, le Rex Club déroule son fil narratif… Doux mélange de matériaux bruts et nobles, Lumière mises en scènes, aux sensations proches d’une Near Death Expérience, orchestrée par les Gazelles.
Elégants bars en miroirs facettés Guidé par l’envie d’une perte de repères, le Studio Gazelles invite à une déambulation dans un club à l’ADN préservé, usant d’un jeu audio-visuel exceptionnel pour offrir une expérience sensorielle inédite. Un design à la fois beau et pratique pensé pour permettre, tout au long de ce parcours immersif, une circulation fluide. Soucieuses de laisser le son ambiant et la physionomie des lieux guider l’émotion, les architectes ont imaginé une décoration brute, hommage à l’héritage culturel underground du lieu : « Le Rêve », cet ancien dancing chic devenu, à la fin des années 80, un repère-rave confidentiel, branché et anticonformiste. En ligne directive, une matière à sensations pour couvrir les anciens murs -en papier de verre rubicond : un béton gris, où s’encastrent à la verticale des arêtes de lumière. Vibrantes, colorées et rythmées par les DJ et les soirées, ces entailles éblouissantes entraînent, à la manière de fils conducteurs, vers les bars et la piste de danse. Tournée des bars, dans un parcours immersif : après les tours et détours d’un long couloir, la piste entre en scène, sur fond de résine noire -brillante comme un glacis- où se reflètent au sol les jeux de lumières hauts perchés galvanisés par la musique. Une scénographie imaginée par Matière Noire et mis en œuvre par AC3.
Aux extrémités du dancefloor de jais ? Deux bars, le bar principal à l’entrée du club et un second bar de l’autre côté de la piste, tous deux ceints d’arches lumineuses : des signalétiques qui, de façons instinctives, délimitent les contours de ces théâtres d’inox et de béton. Point d’orgue de la pièce, et pièce maîtresse du club, le bar principal est réalisé sur-mesure. Pure sculpture, son miroir noir en facettes incassables -taillées dans un travail de géométrie, à la fois vertical et horizontal- reflète les mouvements d’éclairage et décuple la sensation de désorientation spatio-temporelle… « LE CÉLÈBRE LOGO DU REX CLUB EST COULÉ DANS LA RÉSINE – BLANC SUR NOIR, COMME GRAVÉ DANS LA ROCHE. » La particularité qui, par son audace, séduira les habitués ? La disparition de la cabine DJ mythique du club. Ôtée mais pas écartée, celle-ci est remplacée par un booth modulable ; un cockpit de la musique -au design signé par Matière Noire- qui s’invite, au choix, sur les marches ou bien la piste, au plus près de ceux et celles qu’elle invite à faire vibrer. Soucieuses d’inciter au respect du Club et de cette sphère privée, les Gazelles ont misé, pour l’intégralité du lieu d’aisance, sur un marbre noir Saint Laurent : un matériau à l’image de cette rénovation, qui conjugue à la fois personnalité forte, résistance et élégance. « Le club reçoit également des conventions after show, defilés de mode, et autres concerts privés la journée. Nous devons pouvoir accueillir tous les publics et satisfaire tout le monde. »
La caisse –
Premier contact visuel avec le Club, elle pose les jalons de la singularité du lieu, avec un miroir courbé, d’où jaillissent et débordent des saillies de lumière, en perte de repères…
Le vestiaire –
Repensé dans un style futuriste et contemporain, avec un design épuré, entre lignes droites et cambrures de métal noir, il optimise non seulement l’espace, mais aussi le stockage, ainsi que les zones d’attente avec une borne plus large.
Le fumoir –
Plus accueillant, ce salon privé pour fumeurs s’habille d’un marbre noir brillant, ponctué d’effets de nuages… Évanescents, éphémères et fugaces comme une fumée qui s’exhale.
Sanitaires –
Affranchies des conventions, celles-ci misent sur un concept de sanitaires communicants. En lien : une large vasque centrale, soulignée d’une lame d’eau qui insuffle une forme de sensualité au lieu et délimite l’espace hommes/femmes.